Stage organisé par le CDS 30 en Ardèche à Vallon Pont d’Arc, du 15 au 18 avril 2024


C’était tout simplement génial 🤩🤩🤩!

Un encadrement au top avec Adeline et son copain Côme sur les 2 premiers jours, tous les deux aux commandes de notre petit groupe de stagiaires allant de 11 à 75 ans!! Bref que des jeunes ou du moins dans leur tête.

Donc premier jour, petite mise en bouche à la grotte de chaire, idéale pour l’apprentissage des mains courantes, et du travail sur cordes histoire de se remettre sur pied, avec à la clé un rappel guidé équipé par Côme, super chouette.
Puis direction le gîte du CESAME pour prendre nos aises, avant de repartir dans la foulée à l’aven orgnac ou une conférence présentée par Jules Kemper thésard et expert sur la géomorphologie du secteur nous attendait. Très intéressant même si j’ai un peu piqué du nez quelques instants durant les 1h30 de présentation. Mais au final j’en aurais autant appris sur le trajet du retour vers le gîte, quand le reste du groupe me raconta les moments que j’ai omis pendant mes phases de sommeil. Donc on dira que je n’ai rien loupé.

Deuxième jour: grotte de Rochas.
Là on est rentré dans le vif du sujet, mains courantes, tête de puits, re-main courante, re tête de puits, fractio, main courante, etc etc… Bref vous l’aurez compris ça a équipé dur!!! Avec une équipe vraiment soudée, dans l’entraide et l’apprentissage de nos manips.
Sorti de là, nettoyage du matos dans l’Ardèche ce qui me vaudra une extinction de voix deux jours plus tard (les mauvaises langues diront que c’est parce que j’ai trop parlé durant le stage)

Troisième jour:
Côme étant obligé de nous quitter pour ses obligations professionnelles de canyoning dans son pays natal, la Savoie, nous continuerons notre séjour avec Adeline pour seul encadrant.
Direction à pied à la grotte de chasserou, a proximité du gîte du CESAME ou nous logions.
Et la nous avons appris à cohabiter (pas au gîte, mais dans la grotte), avec un premier groupe de 5 personnes accompagnées d’un DE que connaissait Adeline, bon… tça va… mais bon… la patronne était un peu agacée.
Puis arrive un deuxième groupe, des belges au nombre de huit (ouite en phonétique, comme ils disent), et là… de quoi faire vriller la patronne encore plus, pas par leur accent, mais par leur nombre. (Intérieurement bien sûr, car elle a fait usage des cours Florent et n’a rien laissé transparaître). Tandis que je me satisfaisait de mon côté d’apprendre à équiper sur un équipement déjà en place. Perso pour moi c’était que du bénef, comme quoi, le malheur des uns font le bonheur des autres comme on dit. Tout est bien qui finit bien tout de même, et sommes les derniers à quitter la cavité dans le calme et la bonne humeur (d’autant plus que nous avons pu voir quelques merveilles que je ne divulguerais pas sur les réseaux sociaux, même sous la torture.
Retour au gîte c’est crêpe party, on a mangé comme des gorets, d’autant plus que Tao est devenu un très bon compagnon de fourchette avec moi.
Du coup beh… Crêpes jambon, fromage; crêpes andouillettes, fromage; crêpes jambon, andouillettes, fromage, oeuf (la spéciale Adeline);
Crêpes andouillettes, asperges sauvage fromage; et la vegan: crêpes asperge sauvage, salade, carotte (avec un peu de fromage).
Puis en dessert beh… Crêpes au sucre/citron, crêpes à la crème de marron, crêpes à la pâte à tartiner, crêpes à la confiture d’orange de corse,…. Bon j’arrête là mais en gros après ça on a mangé des crêpes jusqu’à la fin du séjour.

Et en parlant de ça, quatrième et dernier jour: nous quittons le gîte en fin de matinée, un brin nostalgique, avant de se diriger sur le chemin du retour vers l’aven de la licorne, à Saint Privat de Champclos.
Anthony prend le lead et commence un équipement pas évident de par l’étroitesse du départ mais s’exécute avec brio, tandis que le reste du groupe attendra patiemment à l’entrée avant de s’engager à son tour.
Et là… L’énergie du groupe, après ces quatres journées intenses donne des signaux de fatigues: les jacquard se multiplient sur certain et créent une forte inertie de progression dans la cavité, tandis que d’autre non plus de retenue et de patience pour les envies pressentent (mais en mode grosse commission) et se retrouve contraint de remonter en urgence à la surface pour se soulager (on appellera ça « l’effet crêpes »).
Donc le groupe se délitant comme neige au soleil, c’est le repli qui est privilégié et décidé par la patronne, sage décision.
Et me voilà au déséquipement avant de rejoindre le reste du groupe en surface.
Puis, dernier goûter partagé avant de nous séparer de Camille qui retournera de ses propres ailes dans son bercail du côté de Molières sur Cèze, tandis que nous autres rentrerons à Alès, direction le parking de Decathlon.
Un retour bien mérité pour tous, des souvenirs pleins la tête et la fatigue en prime.

Qu’à cela ne tienne, on remet ça la semaine prochaine dans le Lot, nouveau territoire pour tous, nouveaux défis, et nouveaux participants, où le GND se retrouvera majoritaire en nombre.