Ce samedi 18 octobre, histoire de nous changer les idées après plusieurs week-ends enfermés à la maison avec micro-louloute, nous sommes allés plonger à Jaumelettes.
Cette fois je décide d’y aller en recycleur, pour me rendre compte du portage avant une possible plongée plus lointaine…
Je fais donc 2 allers-retours jusqu’au siphon pour emporter mes bouteilles et le recycleur. Bien que très court, le portage est éprouvant car la cavité est fortement gazée dès le début des échelles…
Le moment d’enfiler la combinaison étanche arrive enfin… J’ai chaud, je regrette de ne pas avoir pris une combi humide…
Il est temps de dire au revoir à Nadja et micro-louloute (qui a décidé de ne pas la laisser tranquille une minute), et je descend retrouver mon matériel au bord du siphon.
Bien que les conditions semblaient très bonne de l’extérieur, la visi n’est que de quelques mètres. Le premier siphon se franchît rapidement, et l’exondé qui le suit est suffisamment court et facile pour pouvoir se passer en une fois avec tout le matériel. Je me ferai quand même une petite frayeur en mettant le pied dans une faille dont le fond, qui semblait solide, se dérobe aussi vite sous mon pied: je me retrouve enfoncé dans l’argile jusqu’au genou.
Cette petite mésaventure passée, je m’immerge dans le siphon suivant et poursuit ma plongée. Tout du long, il me semble apercevoir des départs de galerie, mais aussitôt engagé, le fond se dévoile. Je continue ainsi jusqu’au puits qui commence à 20m de profondeur. Il descend rapidement jusqu’à 47m. La galerie remonte ensuite de quelques mètres, et la descente reprend. Je m’arrête à 50m, n’ayant pas les mélanges pour aller plus loin.
Le retour se déroule très bien comme l’aller, je prends le temps d’essayer de sentir le courant, d’observer les signes d’écoulements de l’eau mais ne repère rien de plus qu’à l’aller.
Une heure après mon immersion, je ressors du premier siphon. Il me reste maintenant à remonter tout le matériel jusqu’à la voiture…
Je fais une première remontée avec l’étanche et une bouteille, ce qui me permet de respirer dessus pour éviter de trop subir le CO2…
Malgré tout, je ressors en nage… Je quitte l’étanche et prends quelques minutes pour manger avant de retourner chercher le reste.
Je ramène enfin tout le matériel à la base du puits, Nadja remonte une bouteille en tirant sur une corde, et je remonte le joki.
Il ne reste plus qu’une bonne session de nettoyage une fois arrivé à la maison pour finir la journée…
