Aven Noël (08/06/2024)

Par N. Desvignes

Participants:

  • Nicolas Desvignes
  • Nadja Marchal
  • Vincent Marseguera
  • Charles Girard

Le samedi 8 juin, nous nous retrouvons à 10h sur le parking de l’aven Noël (après avoir récupéré le code auprès de l’association gérant les accès). Vincent se met à l’équipement, et 30 minutes plus tard, nous nous retrouvons à la base du P90 de l’aven, à peu près à -130m sous terre. Le début de la descente se fait dans des puits de dimensions modestes, qui s’élargissent subitement à quelques mètres du départ du P90, la fin de la descente est majestueuse.

Ayant emporté un analyseur O2 et un analyseur CO2, nous surveillons régulièrement les taux de gaz. Dès le début de la descente, le taux de CO2 avoisine les 2% pour atteindre 2.5% à la base des puits.

La suite de la progression se fait dans des galeries aux volumes impressionnants. Nous arrivons rapidement à une grande coulée, qui marque la division du réseau en 2 galeries.

Nous prenons la galerie sur notre gauche, la progression est entrecoupée d’imposants gours. Après un premier ressaut de quelques mètres, nous arrivons au méandre de la chauve souris: un squelette de chauve souris calcifié se trouve à quelques dizaines de mètres du début du méandre.

Nous revenons à l’intersection du pilier pour partir dans la seconde galerie: la galerie blanche. Cette fois les dimensions sont plus modestes, et comme son nom l’indique, la galerie est parsemée de concrétions blanches. Ce sera l’occasion de sortir l’appareil photo, et de prendre quelques minutes pour réaliser 2 photos.

Ayant parcouru l’essentiel de la cavité, nous prenons le chemin du retour, et arrivons rapidement à la base des puits. Le CO2 dans la cavité se fait bien ressentir, et la remontée des 130m de puits est pénible, nous aurons tous du mal à garder notre souffle… D’autant plus que le CO2 reste présent jusqu’en haut des puits. Sans doute par ma faute: j’ai laissé la porte ouverte en pensant permettre de renouveler l’air. J’ai plutôt l’impression que ça a déclenché un courant d’air forçant le CO2 à remonter les puits… Au cours de la remontée, j’ai mesuré un taux maximal de 2.7% de CO2.

Enfin sortis, nous nous retrouvons au QG du GND pour débuter l’élaboration de la carte des pizzas du club. Nous avons ainsi pu tester la Niphargus, la blanche et la souterraine.